C’était un soir de juin 1992, stade du 5 juillet archicomble, je venais de prendre place dans les gradins afin de suivre l’affiche du jour, la demi-finale de coupe d’Algérie entre le NAHD et la JSK. Mon penchant durant cette rencontre allait naturellement pour le NAHD, grande école de football.
Les supporteurs sang et or scandaient à tue-tête le prénom de leur enfant prodigue : Billel, Billel, j’avoue qu’avant cette date, je connaissais peu de choses sur ce joueur. Je l’ai donc suivi des yeux tout au long de la rencontre, passes, dribles, engagement sur le terrain, il était tout simplement partout. J’ai rarement vu un joueur se donner de cette façon sur un terrain, il semblait surclasser ses coéquipiers et adversaires du jour et avait même de la rage sur le terrain quant les autres n’arrivaient pas à suivre son rythme, je savais dès lors qu’il n’était pas un joueur comme les autres…
Les années s’écoulent et Billel continue à affirmer son talent, à prouver tout le bien que je pense de lui, le temps s’effrite, mais pas ses qualités techniques ni son énergie sur le terrain. Malheureusement, Dziri est un joueur qui dérange, un joueur controversé, il y en a qui l’aime, d’autres moins. Sa carrière d’international n’a pas vraiment pris son envol étant donné qu’il faisait partie de la génération des fennecs sacrifiés aux dieux du stade. Certaines mauvaises langues réduiront sa carrière d’international à ce fameux penalty raté face au Kenya et lui incomberont à lui seul la responsabilité de l’élimination qui nous priva du mondial français…
Pourtant, l'enfant terrible d'Hussein-Dey à bientôt 38 ans, reste inusable et est l’un des meilleurs éléments de notre championnat et il le prouve à chaque fois sur le terrain. Billel est un gagnant, un combattant, il ne laisse rien au hasard, il porte son équipe, il la propulse, son dévouement total à l’équipe lui a aussi valu des critiques, on lui reproche de trop en faire, de vouloir tout faire, de gesticuler sur le terrain, de trop s'ennerver. Ces détracteurs en agissant ainsi donnent l’impression peut-être de faire du nivellement par le bas pour ne pas qu’on sente que les autres ne font pas le poids…Ils ont sans doute aussi la mémoire courte ou peut-être même sélective tant ils expirent la mauvaise foi dans leurs commentaires...
J’irai encore plus loin dans mes quelques moments de folie et d’égarement (ou peut-être pas…) en disant que Billel peut encore rendre quelques services aux Fennecs d’une façon ou d’une autre et en affirmant cela, je n’écarte aucune possibilité, même celle qu’il soit encore sélectionnable…
Je pense très sincèrement que Billel même s’il n’a pas eu la carrière qu’il mérite fait partie des offrandes que font par moment les dieux du foot aux nations…
Je voulais donc remercier Billel pour sa générosité technique, pour tout ce qu’il a procuré comme joie aux supporteurs du NAHD et de L’USMA. Je ne peux que lui souhaiter de continuer sur cette voie. Avec sa présence sur le terrain, le foot comme nous l'aimons a encore de beaux jours devant lui…
Bravo champion !
Les supporteurs sang et or scandaient à tue-tête le prénom de leur enfant prodigue : Billel, Billel, j’avoue qu’avant cette date, je connaissais peu de choses sur ce joueur. Je l’ai donc suivi des yeux tout au long de la rencontre, passes, dribles, engagement sur le terrain, il était tout simplement partout. J’ai rarement vu un joueur se donner de cette façon sur un terrain, il semblait surclasser ses coéquipiers et adversaires du jour et avait même de la rage sur le terrain quant les autres n’arrivaient pas à suivre son rythme, je savais dès lors qu’il n’était pas un joueur comme les autres…
Les années s’écoulent et Billel continue à affirmer son talent, à prouver tout le bien que je pense de lui, le temps s’effrite, mais pas ses qualités techniques ni son énergie sur le terrain. Malheureusement, Dziri est un joueur qui dérange, un joueur controversé, il y en a qui l’aime, d’autres moins. Sa carrière d’international n’a pas vraiment pris son envol étant donné qu’il faisait partie de la génération des fennecs sacrifiés aux dieux du stade. Certaines mauvaises langues réduiront sa carrière d’international à ce fameux penalty raté face au Kenya et lui incomberont à lui seul la responsabilité de l’élimination qui nous priva du mondial français…
Pourtant, l'enfant terrible d'Hussein-Dey à bientôt 38 ans, reste inusable et est l’un des meilleurs éléments de notre championnat et il le prouve à chaque fois sur le terrain. Billel est un gagnant, un combattant, il ne laisse rien au hasard, il porte son équipe, il la propulse, son dévouement total à l’équipe lui a aussi valu des critiques, on lui reproche de trop en faire, de vouloir tout faire, de gesticuler sur le terrain, de trop s'ennerver. Ces détracteurs en agissant ainsi donnent l’impression peut-être de faire du nivellement par le bas pour ne pas qu’on sente que les autres ne font pas le poids…Ils ont sans doute aussi la mémoire courte ou peut-être même sélective tant ils expirent la mauvaise foi dans leurs commentaires...
J’irai encore plus loin dans mes quelques moments de folie et d’égarement (ou peut-être pas…) en disant que Billel peut encore rendre quelques services aux Fennecs d’une façon ou d’une autre et en affirmant cela, je n’écarte aucune possibilité, même celle qu’il soit encore sélectionnable…
Je pense très sincèrement que Billel même s’il n’a pas eu la carrière qu’il mérite fait partie des offrandes que font par moment les dieux du foot aux nations…
Je voulais donc remercier Billel pour sa générosité technique, pour tout ce qu’il a procuré comme joie aux supporteurs du NAHD et de L’USMA. Je ne peux que lui souhaiter de continuer sur cette voie. Avec sa présence sur le terrain, le foot comme nous l'aimons a encore de beaux jours devant lui…
Bravo champion !
www.usm-alger.com